Autour du IV au V siècle avant notre ère naquit en Grèce un grand médecin, Hippocrate, que l'on pourrait considérer comme un des pères de la médecine moderne. Il a apporté de grands changements en médecine (bien que les moyens qu'il avait n'étaient pas sophistiqués comme aujourd'hui) peut-être aussi importants que son serment (remis au goût du jour en 1996), qui est toujours prêté par tout étudiant lors de leur soutenance de thèse qui consacre leur accession au grade de docteur en médecine.
«Au moment d'être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d'être fidèle aux lois de l'honneur et de la probité. Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.
Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J'interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l'humanité.
J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.
Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.
Admis(e) dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.
Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.
Je préserverai l'indépendance nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je n'entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.
J'apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité.
Que les hommes et mes confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j'y manque. »
Sur ce Serment-ci reposent les règles de la profession médicale, que chaque médecin a le devoir de respecter chaque jour de sa vie:
• l'obligation morale de la connaissance et transmission du savoir
• l'égalité de la prise en charge des hommes face à la souffrance et à la maladie
• la défense de la vie
• la défense du secret professionnel, qui ne constitue pas un privilège de la profession, mas un droit fondamental du malade
Cependant cet esprit médical ne fait pas l'unanimité chez tous les médecins à travers le monde!
Il y a toujours plus des médecins et des lois qui contredisent ces principes basiques de la médecine.
Néanmoins, il existe toujours des médecins qui aident à perpétuer ce fameux serment, pour transmettre ces principes comme le fit Hippocrate.
la route savant
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